L’implication concrète des communautés riveraines du parc dans la gouvernance des ressources naturelles est l’une des grandes priorités du PNKB. Un accent particulier est mis sur cet aspect dans la mise en œuvre de la seconde phase du plan général de gestion du Parc (2012 – 2014). Les recommandations ci-dessous formulées lors de l’évaluation de la première phase du dit PGG illustre ce souci de vouloir désormais conserver et protéger pour, par et avec les communautés locales. Il s’agit de :
– Développer, de concert entre les autorités provinciales et les populations riveraines du PNKB, les plans de développement par chefferie, s’inscrivant dans le Plan Prioritaire de la Province et la consolidation du processus de décentralisation.

– Renforcer l’implication des autorités coutumières –comme premiers conservateurs- dans la sensibilisation auprès des populations vivant au voisinage du PNKB
– Renforcer les actions de visibilité auprès des populations sur les appuis du PNKB à leur développement
– Développer des activités génératrices des revenus dans les approches ménages et filières porteuses.
– Orientation des activités COCO de sorte que celles-ci aient un lien avec la cibles de conservation.
– Mener des études de base ressortant les indices de départ du degré des besoins élémentaires des communautés pour qu’elle serve de jauge de la contribution des actions du parc à l’amélioration des conditions des vies de ces communautés
– Retenir le principe moteur de la sensibilisation et de communication qui considère tout simplement la conservation comme une option socio-économique et politique qu’une société X adopte à une période donné.
– Pour les thèmes de sensibilisation, les choisir avec les communautés suivant les résultats d’une enquête, l’impact en vue et en faire un feedback.

Commencée dans la chefferie de Kabare, cette approche s’intensifie dans toutes les entités décentralisées qui touchent le parc. Le second bénéficiaire a été le groupement de Bakano et aujourd’hui c’est le groupement de Bakonjo dans le même secteur qui vient d’en bénéficier.
Pendant 14 jours, avec l’appui technique et financier du Parc National de Kahuzi-Biega, non seulement ces populations ont défini le mandat de leur organe consultatif de gestion de l’environnement mais et de développement, mais aussi, ils ont élaboré et signé un acte d’engagement à ce processus.nous remercions vivement l’UNESCO,le pacebco et la Fauna and Flora international pour l’ appui technique et financier qu’ils apportent a ce processus au PNKB.
