Le Parc National de Kahuzi-Biega fête ses cinquante-deux ans d’existence

Le 30 novembre 2022, le Parc National de Kahuzi-Biega célèbre 52 ans d’existence !

La « Réserve Intégrale Zoologique Forestière dans la région du Mont Kahuzi », devenue aujourd’hui Parc National de Kahuzi-Biega depuis le 30 novembre 1970 pour la protection des gorilles des plaines de l’est et sa biodiversité, souffle sa 52 ème bougies.

Ce parc fut créé par l’ordonnance-loi n°70/316 du 30 novembre 1970 avec une superficie de 60.000 ha. Ses limites actuelles ont été définies et fixées par l’ordonnance n°75-238 du 22 juillet 1975 pour atteindre 600.000ha. Il a été classé Site du Patrimoine Mondial en 1980. Depuis sa consécration, le PNKB compte aujourd’hui cinquante-deux ans d’existence.

La protection du PNKB se concrétise de jour en jour grâce à la détermination du Gouvernement Congolais et au soutien de différents partenaires et bailleurs malgré le climat d’instabilité sociopolitique. Le contexte politique du pays, l’évolution de la situation sécuritaire de la zone ou encore les conflits communautaires ont constitué des défis tout au long de l’histoire du Parc.

Le contexte de travail actuel de conservation n’étant pas facile pour la plupart des aires protégées en R.D. Congo suite au non-respect des lois y afférentes et la recherche des différentes ressources naturelles et la terre par différents acteurs, le PNKB réaffirme son engagement pour la protection de la biodiversité pour les générations présentes et futures.

A cette occasion, nous rendons un hommage aux écogardes et à tous les agents du PNKB qui ont perdu la vie pour la sauvegarde de ce patrimoine et pour la cause de la conservation des aires protégées à l’Est de la RDC.

A noter une avancée non négligeable avec la promulgation par Son Excellence Monsieur le Président Félix Antoine Tshiseketi, courant de ce mois de novembre 2022, de la loi n°22/030 du 15 juillet 2022 portant Protection et Promotion des Droits des Peuples Autochtones Pygmées – reconnaissant pour la première fois légalement leurs droits et accès à un consentement libre, préalable et éclairé avant toute exploitation de terres qui leur sont désignées avant toute exploitation par l’Etat ou autre entité privée. Cette évolution est en ligne avec la vision que se donne le Parc pour les années à venir en termes d’approche de conservation basée sur les droits humains.

Auteur :La redaction