Le Directeur Général adjoint de l’ ICCN est en visite de travail au Parc National de Kahuzi-Biega

Durant une semaine, le Directeur Général adjoint de l’ICCN, M. Vincent IMBONGO, a séjourné dans la province du Sud-Kivu et au Parc de Kahuzi-Biega. Son séjour de travail s’est soldé par la rencontre avec les autorités locales, civiles comme militaires et des forces vives de la conservation. Il s’est particulièrement attardé sur le personnel du parc et surtout sur les enjeux socio-économiques relatifs à la population autochtone. Cette dernière est l’objet, ces dernières années, de la manipulation par certaines organisations non gouvernementales qui les instrumentalisent, alors qu’ils ne demandent qu’à vivre en paix. Le DGA a annoncé des mesures draconiennes à l’encontre de certaines ONG impliquées dans ces actes. Il promet jusqu’au retrait des agréments de certaines d’entre elles, bien connues du public.

Vincent IMBONGO, directeur général adjoint de l'ICCN - Bukavu, le 9 février 2022
Monsieur Vincent IMBONGO, Directeur Général Adjoint de l’ICCN

La forte délégation de la direction générale a tâté les réalités du terrain

La délégation du DGA, composée de son chargé des affaires juridiques, du directeur de la coopération internationale, de son assistant en matière de l’administration et du conseiller de la vice première-ministre et ministre de l’environnement a eu pour objectif de s’enquérir de la situation qui prévaut dans le parc national de Kahuzi Biega. Cette mission est en rapport avec des accusations qui se lues partout, sur la gestion quotidienne de cette aire protégée et sur celle de la collaboration avec le Peuples Autochtones pygmées (PA).

Pas plus tard que le mois dernier, le très sérieux site Mongabay a publié un article biaisé sur la situation des peuples autochtones vivant autour du parc. En effet, ce journal environnemental publié en douze langues, raconte qu’une série de « raids«  menés par des soldats et des gardes forestiers dans le parc national de Kahuzi-Biega en République démocratique du Congo ont causé la mort d’un homme et la disparition d’une femme enceinte, qui aurait été brûlée vive chez elle (selon le groupe d’activistes des ONG). Ils affirment aussi que des raids meurtriers ont eu lieu contre les peuples autochtones. Des pures affabulation inspirées par les ONG en quête de financements qui n’hésitent pas salir le PKNB avec des mensonges de toutes pièces, pour trouver les argumentations. Ils le font soi-disant au nom du respect des droits de l’homme. En réalité, sur le terrain, ce sont les bandits des grands chemin armés qui dépouillent la population sur la route de Bunyakiri. Les informateurs de MONGABAY déforment ces volontairement de manière malhonnête, en faisant croire que ce sont les écogardes et les FARDC qui attaquent les autochtones.

Le DGA s’est entretenu longuement et ce, durant plusieurs jours, avec cette population congolaise qui travaille désormais main dans la main avec le PNKB pour le bien de tous et la protection de la biodiversité. Aucun incident majeur impliquant les gardes ou les militaires, ces trois dernières années, contre les autochtones ne lui a été rapporté. Au contraire, les peuples autochtones ont expliqué qu’ils sont régulièrement sollicités par quelques ONG, en mal de financements étrangers, afin de les retourner contre les gestionnaires du PNKB et les FARDC, au nom des « droits de l’homme ».

Les fake news, marque de fabrique de certaines ONG pour s’attirer les financements, tout en salissant les efforts du PNKB et du gouvernement

La lecture de l’article de Mongabay en dit long sur les vraies motivations des organisations qui déforment la réalité pour saper les efforts des autorités et s’attirer la sympathie des donateurs. Leur entreprise diabolique est allé jusqu’à demander aux partenaire de l’ICCN de couper les ponts. Ils y sont parvenu par le passé. En conséquence, les efforts consentis par le PNKB ont été amoindris par l’appel à l’arrêt des financements pour cause de fausses accusations de violation des droits de l’homme.

Tenez par exemple, l’histoire racontée sur le site Mongabay le 21 décembre 2021 puis traduit en français le 26 janvier 2022, relative au « raid » lancé contre les pygmés dans le parc de Kahuzi-Biega est une déformation volontaire d’un acte légal de recherche des voleurs. En effet, une association de malfaiteurs a commis des actes repréhensibles à Bukavu et sont sont refugié dans une partie du parc. Les écogardes les ont repérés et ont signalé la situation aux autorités judiciaires. Une décision venue de Kinshasa a ordonné la recherche et l’arrestation de ces bandits dans le parc. Il ne s’agissait en rien d’un raid contre les pygmés. Ces derniers n’habitent plus dans le parc après leur retrait volontaire en 2018.

Nous le savons depuis longtemps que ces ONG qui ont intérêt que le parc soit en conflit permanent avec les autochtones, arrivent même à imiter les signatures des responsables autochtones. Ils créent de toutes pièces les pétitions en y apposant eux-mêmes des fausses signatures des PA. C’est ce que ces dernières ont raconté au DGA.

Le Directeur Général Adjoint, M. Vincent IMBONGO demande aux personnes autochtones d’accompagner le gestionnaire du PNKB dans sa mission de protection

La vision de la direction générale de l’ICCN prône la mise de l’humain au centre de la conservation de la nature. En effet, M. Olivier MUSHIETE l’actuel DG insiste sur la prise en compte de l’action humaine dans la gestion de l’environnement. C’est dans cette otique que le DGA a rencontré d’un côté les écogardes et de l’autre les personnes autochtones dans le quartier général de Tshivanga. Il a notamment encouragé les pygmées à continuer leur collaboration entreprise avec le PNKB, pour la gestion et la protection de la faune et de la flore. Il leur a surtout demandé d’accompagner le gestionnaire dans sa mission de faire sortir le parc de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en péril. M. Vincent IMBONGO a demandé aux PA de se désolidariser définitivement de ces ONGs qui incitent la communauté à des activités illicites dans le parc. Il a souligné le fait que Kahuzi-Biega se doit d’être protégé et non détruit, comme cela se fait actuellement dans la partie de Kalehe. Il les a enfin félicité du fait d’avoir cessé la destruction du parc.

Enfin, le DGA a tiré ses conclusions sur les différentes accusations portées contre le PNKB et sur les problèmes exposés par les PA. Il promet ainsi de suivre ces dossiers attentivement. Il élabore également des mesures pour anéantir les actions néfastes des ONG hostiles au fonctionnement apaisé du PNKB en partenariat avec les populations autochtones.

Des mesures seront prises par les différentes autorités quant aux problèmes relevés

Le DGA de l’ICCN, M. Vincent IMBONGO (à droite), ici à côté du directeur provincial de l’ICCN, M. De Dieu BY’AOMBE dans les locaux du gouvernorat de la province du Sud-Kivu

La délégation nationale de l’ICCN a rencontré les autorités civiles de la province (le gouverneur ai, le rapporteur de l’assemblée provinciale, le redoc de L’ANR) ainsi que les autorité militaires (commandement de la région militaire). La deuxième personnalité de L’ICCN recommande la coopération de ces différentes structures de l’Etat afin de lutter contre les inciviques qui nuisent à la réputation des organes de l’Etat. Il va veiller notamment à s’assurer que les ONG impliquées dans les sales besognes contre Kahuzi-Biega soient définitivement mis hors d’état de nuire. Ces mesures iront jusqu’au retrait des agréments de ces organisation non gouvernementales. Elles sont averties.

Vincent IMBONGO et Hubert MULONGOY
Le DGA de l’ICCN, en compagnie de Hubert MULONGOY, porte-parole du PNKB

Auteur :La rédaction