L’armée et la MONUSCO sont venues inspecter le parc de Kahuzi-Biega

La MONUSCO a constaté le respect des droits de l’homme par les équipes mixtes éco-gardes/FARDC

Venus constater les cas éventuels de violation des droits de l’homme par les équipes mixtes écogardes/FARDC (CorPPN) dans les opérations relatives à la traque de la milice « Chance », ce vendredi 14 mai 2020, la MONUSCO par les voix de Mme PENDA Ly (branche affaires civiles) et de M. MBACK Thomas Blaise (branche droits de l’homme) ont simplement été heureux de ne constater aucun cas litigieux. Le parc respecte bien les prescrits des droits de l’homme, dans sa lutte contre les bandes armées et les inciviques.

Réunion de travail à Tshivanga. On reconnaît Mme Penda Ly (Monusco), Innocent Mburanumwe ( Conservateur en chef-adjoint du PNKB), De Dieu BY’AOMBE (conservateur en chef), le général MUKALAY Ngoy (Cmd du secteur opérationnel Nord et Sud Kivu)

Ce vendredi 14 mai 2020, une forte délégation composée des membres des FARDC, dont le général de brigade MUKALAY Ngoy et les officiers supérieurs Martin MULUME et TABU Yalikunde, des membres de la MONUSCO dont M. MBACK Thomas Blaise, Mme Ly ENDA et Mme Aldegonde KYAKIMWE. Tout ce monde a été reçu par le directeur du parc de Kahuzi-Biega, M. De Dieu BY’AOMBE, son adjoint M. Innocent MBURANUMWE et le porte parole M. Hubert MULONGOY.

Tout ce monde s’est ensuite mis au travail dans les locaux du Quartier général de Tshivanga. Le général commandant du secteur Nord et Sud a dirigé la réunion. Il a présenté ls opérations mixtes PNKB/FARDC dans la traque de la milice « Chance » qui reste encore active dans le secteur Cirehe-Kabamba, dans le territoire de Kabare.

M. Innocent MBURANUMBWE monte les positions dans la zone Tshibati

Par ailleurs, M. BY’AOMBE a noté que dans la matinée même de de la remise du matériel de protection contre le covid-19 aux paysans de la chefferie de Kabare, ces derniers ont confirmé le fait de leur désolidarisation avec les milices locales et leur soucis de s’en débarrasser, comme convenu lors du sommet tenu à Bukavu en septembre dernier. Durant les discussions, M. MBURANUMBWE a montré, carte à l’appui, les différentes positions occupées par ces miliciens et leur fuite face aux opérations de traque.

Tout montre que la sécurité est installée dans la durée à Kahuzi-Biega et environs

L’équipe de la MONUSCO a bel et bien constaté que les opérations mixtes écogardes/FARDC n’ont causé aucun cas de violation des droits de l’homme. En cours de ses investigations, les inspecteurs se sont rendu finalement compte que les riverains sont parfois mal influencés par certaines organisation prétendument protectrices des droits de l’homme. C’est le cas notamment de certains groupes bien connus qui intoxiquent les autochtones. Ils ont souvent été derrière certaines revendications non légitimes des pygmées dans le passé. Les responsables du Parc ont bien expliqué cette situation à leurs invités.

C’est pour cela qu’il a été convenu de la création d’une commission mixte FARDC/ ICCN/MONUSCO pour une sensibilisation des acteurs de la société civile. Ceci dans le but, entre autre, de répertorier les organisations nocives oeuvrant dans la protection des droits des pygmées et qui seraient à la base des leurs insurrections par la destruction du parc.

En effet, cette commission va mener un plaidoyer suivant le cahier de charges du dialogue de haut niveau tenu à l’hotel Panorama en 2019 entres les autorités et les populations riveraines. Elle va notamment arriver à demander le retrait des autorisations de certaines organisations réfractaires. L’heure est au dialogue direct entre le parc et ses voisins dans la concorde et la paix. Plus que jamais la combinaison de toutes ces conditions va faire que la paix revienne au parc et ses environs. La conservation de la faune et de la faune de ce joyau se réalisera alors dans des meilleures conditions. Le tourisme aussi va retrouver ses lettres de noblesse. Les visiteurs ont hâte de venir visiter ce site qui a été classé 3ème meilleure destination éco-touristique de l’Afrique derrière l’Île de Félicité aux Seychelles et le Parc Tchumbi en Tanzanie.

Les participants à cette rencontre ont promis de suivre les travaux de cette futur commission avant de faire une photo souvenir à l’entrée du Parc. Cela garantira ce climat de sécurité qui règne désormais au parc grâce à la collaboration active entre les écogardes et les populations riveraines.

Photo souvenir de la rencontre du 15 mai 2020 entre les responsables de l'ICCN, des FARDC et les membres de la MONUSCO
Rencontre FARDC/ICCN/MONUSCO du 15 mai 2020